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1914, L'artisanat de tranchée
le fumeur
Chaque soldat dispose dans son barda d'un ou plusieurs paquet de tabac gris, âcre et très fort.
Beaucoup de soldats, des hommes sains et actifs dans le civil ne sont pas fumeurs.
Mais dans la tranchée, les longues attentes, le caractère socialisant et convivial de la cigarette partagée conduit beaucoup d'entre eux à s'y mettre.
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Ce tabac présente un autre aspect très important pour les soldats, surtout l'été ... il masque les odeurs.
Cela est difficile à imaginer, mais l'odeur de la mort est très souvent évoquée dans les récits des Poilus comme étant aussi insoutenable que tant d'autres détails monstrueux des combats.
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