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1914, L'artisanat de tranchée

le temps libre

Au début du siècle dernier, communiquer, se tenir informé, échanger à distance passaient nécessairement par la lecture et l’écriture.

Courrier et journaux sont les seuls moyens de communication possibles.

 

Les permissions sont peu fréquentes, le seul moyen de garder le contact avec ses proches est la lettre ou la carte postale.

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Tout ce qui a trait à l'écriture (et la lecture) est l'élément central, la première priorité non vitale. Être privé de crayon, de plume, d'encre, de papier, d'écritoire ressemblerait aujourd'hui à être privé de téléphone portable. Sans compter qu'évidemment, on ne se trouve pas, de nos jours, au fond d'une tranchée dans l'hiver de la Meuse sous une pluie d'obus ...

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Aussi crayons, porte-plumes, encriers, garnitures de bureau, seront des thèmes majeurs de création des Poilus

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Les premières réalisations, purement utilitaires dans les premiers temps s'élaboreront vite en des fabrications très sophistiquées.

Fusée d’obus, douilles, munitions, tout est bon pour cela, et cet artisanat sera très prisé à l’arrière et longtemps utilisé après la guerre.

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